M’hamed Bettache, chef de sûreté de la wilaya d’Alger

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Natif de l’année 1961 à la wilaya de Chlef, M’hamed Bettache, chef de sûreté de la wilaya d’Alger, est le digne fils d’une famille révolutionnaire, marié et père de 4 enfants. Après ses études primaires, moyennes et secondaires, notre contrôleur de police décroche son bac en 1980 avec mention bien, ce qui lui permet de poursuivre ses études à l’université d’Oran, où il obtient, quatre ans plus tard, sa première licence en littérature arabe, avant d’obtenir en 2005, une deuxième licence en droit, délivrée par l’université de Mostaganem.

Natif de l’année 1961 à la wilaya de Chlef, M’hamed Bettache, chef de sûreté de la wilaya d’Alger, est le digne fils d’une famille révolutionnaire, marié et père de 4 enfants. Après ses études primaires, moyennes et secondaires, notre contrôleur de police décroche son bac en 1980 avec mention bien, ce qui lui permet de poursuivre ses études à l’université d’Oran, où il obtient, quatre ans plus tard, sa première licence en littérature arabe, avant d’obtenir en 2005, une deuxième licence en droit, délivrée par l’université de Mostaganem. Par ailleurs, avant de rejoindre les rangs de la Sûreté nationale, notre chef de sûreté de la wilaya d’Alger, a travaillé comme professeur formateur, pendant trois ans, dans un institut technologique de l’éducation pour former les enseignants du CEM. En 1987, M’hamed Bettache est appelé à effectuer son service militaire au niveau de l’Ecole de formation des officiers de réserve (EFOR) de Blida. « Une fois terminé mon service national, en 1989, avec le grade de sous-lieutenant, j’ai rejoint directement les rangs de la police algérienne. Ainsi, j’ai effectué ma formation d’officier de police au niveau de l’Ecole supérieure de police à Châteauneuf. J’ai intégré les rangs de la Sûreté nationale en tant qu’officier de police, au niveau des unités d’intervention, c’était la direction des unités républicaines de sécurité à l’époque, située à El Hamiz. Ce poste du chef de section m’a permis de connaitre très bien notre société et ses préoccupations », avoue notre interlocuteur. L’ascension professionnelle de M. Bettache ne s’arrête pas là, puisqu’en 1992 il est à nouveau promu au grade d’adjoint du commandant. Une promotion qui coïncide avec les événements tragiques de la décennie noire. « À l’époque et face à la situation sécuritaire peu reluisante du pays, nous étions contraints d’effectuer chaque 15 jours une mission. Et en tant que chef du détachement, j’avais sous ma responsabilité des détachements à gérer dans des régions sensibles, telles que l’Arbea, Sidi Moussa, Bougara, Boufarik et Meftah. Et nous avons travaillé pendant cinq ans dans ces régions. Grâce à notre foi, nous avons pu vaincre le mouvement armé intégriste », se félicite notre contrôleur de police.

En 1995 et après avoir bénéficié d’une autre promotion, au grade de commissaire de police (CP), M. Bettache est muté à la wilaya de Relizane pour occuper le poste de commandant d’unité. « À mon arrivé à cette région, c’était le début des actes de terrorisme atroces. Nous avons effectué des ratissages au niveau des massifs les plus dangereux de la région tel que le massif d’El Ouldja, et la zone frontalière séparant la wilaya de Relizane à celle de Tiaret, et Tissemsilt. Nous avons ainsi continué de mener à bien notre mission, que nous avons entamée déjà à Blida et ses daïras. Nous avons passé presque 13 ans à Relizane. Mais il faut savoir que l’intervention d’une unité n’a pas de limite territoriale, elle peut être amenée à se déplacer sur tout le territoire national. Mais le grand travail s’effectue beaucoup plus ici à Alger », tient à préciser notre interlocuteur. Après Relizane, l’actuel chef de sûreté de la wilaya d’Alger occupe temporairement le poste de commandant du groupement régional à Oran, avec un grade de commissaire principal de police CPP, en remplacement du commandant du groupement qui était en stage à Alger. Rappelons qu’en 2000 notre contrôleur de police est promu au poste de commissaire principal. Par la suite, en 2011, M. Bettache est muté en tant que commandant régional des unités républicaines de sécurité à Ouargla. « J’avais sous ma responsabilité les wilayas de Biskra, Laghouat, Tamanrasset et Ilizi. Ma mutation a coïncidé avec le mouvement de protestation des chômeurs à Ouargla, et le conflit ethnique qui a enflammé la wilaya de Ghardaïa. Certes, c’était un défi pour nous, mais nous avons su gérer la situation », se targue-t-il.  Après ce travail remarquable dans la gestion de ces mouvements de protestation, notre responsable est promu en 2012 au grade du commissaire divisionnaire, un grade qui lui permet d’occuper le poste du chef de sûreté de wilaya de Ouargla et de réaliser beaucoup de prouesses sur le plan de la stabilité, de la proximité, mais également dans la bonne gestion des mouvements de protestation, et de lutter contre la criminalité sous toutes ses formes. Depuis mai 2015, il est contrôleur de police. Il est muté à l’inspection régionale de la police Ouest, en tant que cadre chargé de l’inspection des sûretés de wilayas, où il a sous sa responsabilité le contrôle et l’inspection de douze wilayas.

En 2016, M. Bettache est muté à Alger en tant que commandant du groupement de réserve et d’intervention (GRI). « J’avais plus de 2000 fonctionnaires sous ma responsabilité, c’est la plus grande caserne au niveau national. En plus du service d’ordre, nous travaillons en collaboration totale avec la sûreté de la wilaya d’Alger », affirme-t-il.  En somme, la date de 4 juillet 2018, restera gravée à jamais dans la mémoire de notre interlocuteur. Et pour cause, M’hamed, Bettache est muté à la sûreté de wilaya d’Alger, pour occuper le poste de chef de sûreté de la wilaya d’Alger par intérim, avant qu’il ne soit installé officiellement à ce poste, en septembre 2019, par le Directeur général de la Sûreté nationale, Khelifa Ounissi. « J’avais un grand sentiment de fierté de gérer une sûreté de wilaya telle que celle d’Alger », conclut-il.

Il est à savoir que toutes ses prouesses et les distinctions réalisées par notre interlocuteur sont le fruit d’une trentaine d’années de service au sein de la Sûreté nationale, mais également le fruit d’une bonne formation. « Nous avons effectué plusieurs stages de formation que ce soit en France ou en Malaisie, dans le cadre de la sécurité publique, le comportement d’un policier en face des manifestants, et comment gérer les manifestations et les différents mouvements populaires. En 2014, j’ai effectué un stage au niveau de l’école royale de la police à la Malaisie, et j’ai animé une conférence en anglais, avec la participation de 32 pays, et j’étais le seul représentant de l’Algérie à l’époque. Mon exposé était sous le thème du « terrorisme » mon exposé existe toujours au niveau des bibliothèques de l’école royales de police à Kuala Lumpur », se félicite-t-il.  Il convient de rappeler que notre contrôleur de police est issu d’une famille révolutionnaire, son père était un moudjahid, alors que son oncle était un grand martyr connu dans toute sa région. Il va de même pour son beau-père, l’un des grands invalides de sa région. « Mon beau-père Lakhdar Cherchab, dit Yahia, qui est décédé en 1995, était l’un des grands invalides de guerre de sa région, il a perdu sa jambe lors d’un bombardement aérien de l’armée française. Alors que mon oncle est tombé au champ d’honneur au niveau du massif de l’Ouarsenis. Son portrait orne l’entrée de la wilaya de Chlef. Mon père était également moudjahid. L’énergie et l’amour de la patrie, nous les avons hérités de nos ancêtres qui ont combattu le colon », martèle-t-il. Enfin, interrogé sur les faits les plus marquants de sa carrière, notre interlocuteur dira que ce sont indubitablement les victimes de la décennie noire. « C’est pour cela qu’il faut valoriser cette période de sécurité que nous vivons aujourd’hui. Il y a aussi la coupe d’Afrique de 1990 remportée par notre EN, c’était une grande fierté pour moi. En outre, l’élection du Président Abdelmadjid Tebboune demeurera l’un des grands faits marquant de ma vie, étant donné que c’est le début d’une nouvelle ère qui augure d’un avenir meilleur pour le pays. Enfin, le choix d’être boxeur ou de continuer mes études était difficile, étant donné que j’ai toujours eu un penchant pour la boxe. Mais le monde de la boxe est très difficile », confie le chef de sûreté de la wilaya d’Alger.

  Y. M.

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