« De demandeur, nous sommes devenus un grand fournisseur de prestation de service »

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La Société algérienne de production de l’électricité (SPE), filiale du groupe Sonelgaz, est chargée de réaliser le plan du développement de ce dernier, en termes de nouveaux moyens de production, mais d’assurer également la réserve du système électrique algérien. Pour atteindre cet objectif, SPE dispose d’un patrimoine de 25 milliards de dollars en termes de moyens de production (centrales électriques et ouvrages annexes). Le développement soutenu en termes d’ouvrages a été le catalyseur pour l’émergence de nouvelles compétences qui ont permis au capital humain un saut caritatif majeur. En effet, la société est devenue un grand fournisseur de prestation de service alors qu’à un passé récent elle en était un demandeur. Dans cet entretien accordé à notre magazine, Sabri Lezhari, P-DG de SPE revient en toute transparence sur de nombreux aspects relatifs au développement de son entreprise, qui est devenue aujourd’hui, une référence nationale en matière de performance dans le segment de la production de l’électricité.

Par Yahia MAOUCHI

El Djazair.com : Pourriez-vous nous présenter, Monsieur le P-DG, votre entreprise de manière succincte?               

Sabri Lezhari :  La société SPE est une filiale à 100% Sonelgaz.  Elle est chargée de la production de l’électricité, dont la mission principale est l’exploitation, et la maintenance des ouvrages de production. En outre, je tiens également à signaler que la SPE est la société qui est chargée de réaliser le plan de développement de Sonelgaz en termes de nouveaux moyens de production, et nous assurons également la réserve du système électrique algérien. Ainsi, SPE est une société qui a été créée en 2004, suite à l’adoption de la nouvelle loi sur l’électricité, à l’époque c’était la loi 02-01-2002, et la société actuelle a un capital humain de presque 6000 agents, répartis à travers 25 unités de production, rattachées aux quatre pôles de production qui font office de directions régionales. Nous avons le pôle Centre, Est, Ouest et Sud. Par ailleurs, le chiffre d’affaires annuel de notre société avoisine les 95 milliards de dinars pour l’exercice 2019, un chiffre d’affaires en constante évolution vu que la demande nationale est en perpétuelle croissance.

El Djazair.com : Quid des grands axes de votre plan du développement ?

Sabri Lezhari : La puissance de production de SPE au début des années 1999-2000 ne dépassait pas les 5000 à 6000 MW, mais suite à des plans de développement conséquents, et notamment, un premier plan de développement adopté en 2007-2008, il y avait 2000 MW. Après, il y avait un second plan de 4000 MW (2012), un troisième plan de 8000 MW (2013), et un plan complémentaire de 2000 MW (2014). L’ensemble de ces plans nous donne 16000 MW. Ça veut dire qu’en l’espace de 10 à 15 ans, la puissance installée a été multipliée par trois. Pour les années à venir, nous avons un plan de 9000 MW en projet, sur la période allant de 2021 jusqu’à 2035. Il faut savoir que les 16000 MW sont l’équivalent de 16 milliards de dollars d’investissement, en plus des 9000, cela nous fait 25000 MW. En tout, nous avons un budget de 25 milliards de dollars en termes de moyens de production étalé sur 20 ans, ces investissements sont là pour accompagner le développement national.

El Djazair.com : Avez-vous les moyens nécessaires, notamment financiers, pour réaliser tous vos projets ambitieux ?

Sabri Lezhari : Pour les 16000 MW, ce sont des projets engagés et couverts financièrement par des crédits auprès des banques algériennes et du FNI, leur construction est en cours. La dernière centrale de ce programme, à savoir celle de Mostaganem, entrera en service à l’horizon 2024-2025. Pour ce qui est du plan en projet (2025-2035), Sonelgaz trouvera les moyens et mécanismes nécessaires pour son financement.

El Djazair.com : Quel est le domaine d’activité principal de SPE ?

Sabri Lezhari : Notre domaine, c’est la production de l’énergie électrique sur les réseaux Interconnectés Nord (RIN), et le pôle Adrar-Ain Salah-Timimoun. Notre domaine de compétence, c’est l’exploitation, la maintenance des ouvrages, et les prestations des services associés. En plus de la vente d’énergie, la société veut diversifier ses revenus en inscrivant, notamment, la vente de services à des clients nationaux et internationaux demandeurs. L’objectif pour les années à venir est d’augmenter le ratio de l’activité services, créatrice de richesse, dans le chiffre d’affaires global de la société, permettant ainsi d’assurer sa pérennité et faire face à toute fluctuation de la demande.

El Djazair.com : Où en est-on de la réalisation du quatrième pôle Hassi Messaoud de SPE ?

Sabri Lezhari : A la validation de la nouvelle organisation de SPE, en fin 2019, sur la feuille de route de mise en œuvre de cette dernière, l’entrée en lice du Pôle Sud était prévue le premier trimestre de l’exercice 2020. Cependant, avec l’apparition de la pandémie de Covid-19, plusieurs contraintes ont vu le jour (confinement, arrêt des moyens de transport, absence de moyens d’hébergement…), qui ont conduit àu retard sur le processus de sélection et mise en place de l’encadrement de cette nouvelle entité. La nouvelle échéance fixée sera pour le mois d’octobre 2020.

El Djazair.com : Evoquant exactement la Covid-19, quel est l’impact de cette pandémie sur les activités de la SPE ?

SabriLezhari : Les activités de base de la société n’ont pas été impactées, la continuité de service a été assurée convenablement, moyennant, une organisation particulière du régime de travail et des mesures préventives strictes, imposées à nos salariés. Cependant, plusieurs contraintes ont été signalées au niveau des projets de réalisation de centrales, notamment, avec le départ d’une partie du personnel expatrié et la difficulté du déplacement de ces derniers dans ce contexte particulier qui auront un impact et des retards dans la mise en service de ces centrales. Il est à signaler, par ailleurs, que cette contrainte majeure a constitué pour nous une opportunité afin de mettre à l’épreuve la compétence de nos équipes de maintenance lourde. En effet, plusieurs opérations et dont certaines jugées complexes ont été menées à bien par des compétences internes, et l’ensemble des moyens de production en maintenance pendant cette période a été remis en service avant la pointe de l’été, on s’est organisé autrement. Ainsi, entre le mois de mars et juillet derniers, nous avons pratiquement confiné les personnels au niveau des centrales électriques, pour éviter les contacts, et les ces derniers ont carrément changé le régime du travail en passant à un régime de 15 jours continu, et avec un roulement de quatre fois. Nous avions 4 à 5 équipes de quart qui se relayaient sur 15 jours d’une manière consécutive, et les autres équipes les reprenaient… Pratiquement sur les plans activité-support, finance, comptabilité, ressource humaine, la holding nous a demandé de faire preuve de vigilance aux personnes jugées vulnérables. Sur ce plan-là, on a été obligé de mettre en congé un certain nombre d’agents et d’employés, pendant des périodes allant de mars jusqu’à juillet. Par ailleurs, l’aspect rémunération a été assuré par la société. En outre, pour la prise en charge du personnel d’une manière continue au niveau des centrales, nous étions obligés d’équiper les centrales en conséquence. Sur le plan prévention, nous avons été aussi obligés de fournir aux travailleurs les outils nécessaires de protection, notamment les masques, les gels hydroalcoolique, et bien-sûr respecter les mesures barrières nécessaires. Le point positif de cette contrainte, vu son apparition soudaine, c’est d’avoir réussi à substituer les personnels expatriés qui étaient engagés sur des opérations de maintenance lourde au niveau du parc. Malgré leurs engagements contractuels, mais vu la conjoncture et suivant les ordres de leurs hiérarchies, ils nous ont quittés. En dépit de cette situation, il y a eu la mobilisation de notre ressource, les équipes de maintenance qui ont continué, et les moyens de production qui étaient mis en maintenance, ont été remis en service, avant l’arrivée des pointes d’été. Ça c’est le point positif. Il y a également le recours aux moyens technologiques contemporains, notamment en matière de télétravail, de visioconférence, c’est un aussi aspect positif.

El Djazair.com : Peut-on avoir une idée sur ce qui a été fait au niveau de SPE en matière d’intégration de nouvelles technologies, notamment la numérisation et la digitalisation? 

Sabri Lezhari : L’atteinte des performances selon les standards internationaux et leur maintien ne peuvent se faire qu’à travers l’implémentation de nouvelles techniques et technologies innovantes, dont le système d’information, le digital et l’internet industriel représentent le noyau. Consciente de l’apport de ces derniers, SPE a procédé à l’implémentation progressive à compter de 2018, de la digitalisation de l’ensemble de son parc de technologie GE dans une première phase. Cette réalisation est la clé de réussite d’une bonne maintenance prédictive, permettant ainsi d’anticiper les pannes et incidents pouvant survenir dans les centrales à travers des algorithmes complexes alimentés à distance par un réseau de capteurs et détecteurs, aboutissant au Centre monitoring et diagnostic. Ce dernier géré à 100% par des compétences algériennes permet d’avoir en temps réel l’évolution des paramètres de fonctionnement des groupes de production, de les comparer à leurs sosies virtuels, et de déceler tout écart par rapport aux données de fonctionnement nominales qui pourra être synonyme d’un dysfonctionnement. Les analystes du centre alertent automatiquement les responsables de l’unité afin d’engager les opérations et réglages nécessaires. Ce qui permet d’éviter des indisponibilités et un manque à gagner à l’unité ainsi qu’à la société. Ce centre permet, en outre, d’assurer un fonctionnement optimal du parc par rapport à une demande donnée en intégrant les différents paramètres (rendement des machines, conditions climatiques …) Il est à noter, par ailleurs, que d’autres systèmes développés en interne permettent d’automatiser tout le processus de la maintenance. On citera le logiciel « Syana » développé, conjointement, avec ELIT, autre filiale du groupe Sonelgaz chargée des systèmes d’information. L’objectif ultime recherché à travers ces jalons, est la création d’un système ERP permettant à tout manager de disposer de l’ensemble des données techniques et de gestion en temps réel lui permettant de prendre les meilleures décisions.

El Djazair.com : Avec une gestion pareille, peut-on dire que vous contribuez à la réduction des importations du groupe Sonelgaz ?    

Sabri Lezhari : La première conséquence de cette approche est d’avoir amélioré nos performances. La disponibilité totale des centrales est passée de 84% en 2015, à 92% en 2019. La disponibilité hors maintenance planifiée a atteint 98% avec une indisponibilité fortuite inférieurs à 02%. Ces paramètres sont évocateurs de l’efficacité de la stratégie adoptée en termes de maintenance. A rappeler que pour une installation donnée, l’efficience de sa maintenance est mesurable à travers des ratios reconnus universellement (coûts de maintenance/la valeur de remplacement qui doit être inférieure ou égale à 3%). Entre 2008 et 2015, ce ratio était de 4,48%, il est actuellement de 1,85% et il passera à 1,76% en 2025. La décroissance de ce ratio équivaut à la réduction de la facture maintenance des installations qui est synonyme d’économie en devises, vu que la pièce de rechange est importée à un niveau important de l’étranger. Un autre effort a été mis en œuvre pour la réduction de cette facture, à travers la mise en place de partenariats avec des géants mondiaux pour domicilier la réparation et la fabrication des pièces de rechange en Algérie et le transfert du savoir-faire nécessaire à ce segment pointu, moyennant, des contrats à long terme.

El Djazair.com : Parlons exactement des services, peut-on dire que SPE se dirige vers l’exportation des services, en plus des produits bien sûr ?

Sabri Lezhari : Oui, nous pouvons devenir facilement exportateur des services. Et pour preuve, jusqu’à un passé récent, nous étions dépendants en termes de réalisation de plan de maintenance de l’expertise étrangère. L’exploitation se fait par les moyens propres, c’est clair, ce sont les capacités de SPE qui nous ont permis d’assurer l’exploitation et la maintenance courante des centrales. Mais la maintenance lourde était réservée aux constructeurs ou prestataires autres avec des références reconnues dans le cadre d’un processus de sélection bien étudié. Mais moyennant une bonne stratégie de formation et d’acquisition de compétences pratiques, nous sommes passés à un niveau supérieur. Pratiquement, notre plan de maintenance est couvert par nos propres moyens à hauteur de 90%. Ce qui nous reste aujourd’hui c’est la haute expertise et l’engineering, assurés toujours par les constructeurs. Maintenant et suite aux partenariats que nous avons tissés avec les différents constructeurs, nous sommes passés à une phase de fournisseur de prestations de service pour des clients tiers nationaux et internationaux.

El Djazair.com : Sinon quid pour l’exportation de la production ?

Sabri Lezhari : L’exportation de l’électricité est tributaire de facteurs techniques, et technico-financiers. Le parc installé actuel répond convenablement à la demande nationale avec une réserve convenable. L’exportation d’une partie de cette réserve n’aura aucun impact sur le système électrique en termes de production. Cependant, et afin d’arriver à cet objectif, le renforcement des interconnexions avec les pays voisins devient incontournable. Un investissement conséquent est nécessaire.

El Djazair.com : A l’horizon 2024-2025, il y aura la mise en service de 6 nouvelles centrales à cycle combiné d’une puissance de 8000 MW, peut-on avoir plus d’information par rapport à ce grand projet ?

Sabri Lezhari : Le premier apport de la mise en services de ces six centrales, c’est l’amélioration de la consommation spécifique, puisqu’il s’agit des ouvrages de production cycle combiné. Ce dernier va nous permettre de diminuer, pour la même puissance produite, la consommation de gaz d’environ 30%, ce qui signifie l’économie de 800 à 900 millions de dollars par an au prix du gaz à l’international soit (5,67/1M BTU).

El Djazair.com : Peut-on dire, Monsieur le P-DG, que la clé de réussite de SPE c’est bien son capital humain ?

Sabri Lezhari : Effectivement, avec une bonne vision, une bonne stratégie, et avec une équipe pluridisciplinaire motivée et bien formée, et consciente des enjeux. Ainsi, dans toutes les organisations le capital humain est le plus important des facteurs clés de succès. Ce facteur est tributaire aussi d’une approche managériale efficace qui doit  reposer sur la participation de l’ensemble du collectif à l’élaboration des objectifs et la définition des priorités, une bonne communication entre les différents niveaux, l’appui et la confiance en les compétences internes. Je tiens à rappeler un concept de management qui a fait ses preuves dans les organisations nord-américaines dénommé règle des « trois A », et qui consiste à faire passer tout cadre futur responsable par trois phases distinctes :

alignement : phase avec prédominance du style directif. Le candidat responsable doit apprendre le commandement et les éléments de base de la gestion, sans avoir à l’exercer,

appui : durant cette phase, l’élève responsable aura à prendre des décisions, le rôle de son responsable sera de le corriger et de le sensibiliser sur l’impact de toute décision prise,

appropriation : le cadre en question étant maintenant bien confirmé et bien outillé, ce dernier jouera pleinement son rôle dans l’organisation, sans se référer à son supérieur.

El Djazair.com : Quelles sont les priorités essentielles de SPE ?

Sabri Lezhari : La priorité essentielle est d’assurer la pérennité de la société dans un contexte difficile et changeant. Cela signifie assurer à la société ses équilibres financiers vu la spécificité du segment de la production d’électricité en Algérie (fluctuation constante entre les pointes jour/creux de nuit, pic de consommation de la pointe d’été et le creux du reste de l’année). Cela ne pourra être possible qu’à travers une diversification des ressources et une bonne maitrise des charges.

El Djazair.com : Et quelles sont les entraves auxquelles vous faites face aujourd’hui ?

Sabri Lezhari : Entrave c’est un mot qui est très fort, mais je dirais plutôt contrainte environnementale. Une bonne performance technique est souvent liée à un environnement efficace et performant. SPE est tributaire de l’environnement dans lequel elle évolue, notamment, de ses prestataires et clients (banques, douanes, fournisseurs…). Toute défaillance de cette chaine impactera directement les performances de la société.

El Djazair.com : Peut-on dire que vos objectifs sont atteints pour cette année ?

Sabri Lezhari : Oui, nous les avons atteints sur tous les plans. Néanmoins, pour l’année 2020, en termes de niveau de production nous avons comme objectif 44 TWh, et selon notre bilan, jusqu’au 31 juillet, nous sommes déjà à 26 TWh. Ainsi, nous pensons que les 44 TWh ne seront pas atteints, mais ce n’est pas à cause des moyens de production, mais beaucoup plus par rapport à la demande. En effet, nos objectifs en termes de niveau de production sont tributaires de la demande, la pandémie du Covid-19 a impacté sensiblement la machine économique ainsi que la consommation des ménages, ce qui aura obligatoirement un impact sur l’objectif de SPE.

El Djazair.com : Quelle est votre vision future par rapport à la SPE ?

Sabri Lezhari : Je dirais beaucoup plus ma projection future, c’est de trouver d’autres moyens et d’autres ressources pour SPE qui me permettraient d’assurer la pérennité de mon entreprise. Vous avez vu, un des aléas de la Covid-19, nous a empiétés d’une partie de notre production, donc de notre chiffre d’affaires. Et si nous avions eu d’autres ressources notamment développer le service, avoir des ressources palliatives, nous aurions créé le mix ressource au niveau de SPE. Mon objectif principal actuellement, c’est d’arriver à avoir un kilowatt/h le plus compétitif possible, dégager des ressources autre que celles liées à la production d’énergie, et arriver à assurer un management intégré à travers des ERP pour avoir une image fidèle des processus internes de la société. Tous ces facteurs vont en conséquence conduire SPE à devenir viable sur le plan économique.

El Djazair.com : Je vous laisse le soin de terminer…

Sabri Lezhari : Je suis confiant. SPE a su ces dernières années avoir une approche et développer de la ressource humaine, et des compétences qui sont en adéquation avec les objectifs arrêtés. Nous allons devenir une société économiquement viable et pérenne pour les années à venir, accompagner l’effort du développement économique national et être la locomotive dans le développement de l’activité économique du pays, car rien ne se fait sans électricité.

Y. M.

Sabri Lezhari, P-DG de SPE

Né en 1970 à Béjaïa, Sabri Lezhari est le P-DG de la Société algérienne de production de l’électricité (SPE), filiale du groupe Sonelgaz. Après avoir eu son bac en 1988, série mathématique, le jeune P-DG rejoint l’université de Sétif, où il décroche, en 1993, son ingéniorat en électrotechnique, option réseaux électriques. Une année après, M. Lezhari, rejoint Sonelgaz, en tant qu’ingénieur d’études au niveau de la centrale de Jijel, où il a assisté à la construction et à la mise en service de cette centrale avec les Russes de Technopromexport. Il a passé 5 ans au niveau de cette centrale, soit jusqu’en 1998, avant qu’il ne soit muté à la centrale de Hassi Messaoud Ouest, en tant qu’ingénieur en maintenance électrique. « J’ai assisté à la phase commissioning et ç la mise en service de la centrale de Hassi Messaoud Ouest avec les Italiens de Nuovopignone. Donc j’ai assisté à des formations du constructeur. Après, en décembre 2000, j’ai rejoint SPE en tant que chef de projet de la centrale d’El Hamma, jusqu’à juin 2001, et puis chef de sous-groupement et j’ai piloté ladite centrale, mais également celle de Bab Ezzouar et Boufarik, en plus de l’hydraulique de basse chute. En décembre 2002, j’étais directeur du groupement de production Centre. Donc, j’ai piloté et le sous-groupement Centre et le sous-groupement de Tiaret, de 2002 jusqu’au 2006. Après SPE a connu une réorganisation, et la création du pôle de production Centre, dont j’étais le directeur général et qui était composé, à l’époque de 7 unités, soit environ 3000 ou 4000 MW. Ainsi, j’ai passé 10 ans en tant que directeur général du pôle Centre, jusqu’à janvier 2016, date à laquelle j’ai été promu P-DG de SPE», a tenu à nous préciser le P-DG.

 

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